Avant que le Capitole ne capitule
Serge Gumy
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Le chef vous repasse l’actu » Trois jours de recul n’ont pas estompé la stupeur. L’envahissement du Capitole par des partisans de Donald Trump constitue une attaque sans précédent contre le phare déjà péclotant de la démocratie occidentale. Que l’homme à la mèche ait lui-même mis le feu aux poudres en appelant ses troupes à marcher sur le siège du Congrès ne fait qu’ajouter à l’effroi. Malgré le côté folklorique de certains émeutiers, tournés en bourrique sur les réseaux sociaux, la gravité de leurs actes ne doit en aucun cas être minimisée. L’occupation du parlement, rappelons-le, a fait cinq morts, et laissera des traces dans la vie politique des Etats-Unis.
Fin de règne en roue libre
Les optimistes se rassureront en ré