Avec Murat Yakin, c’est un carton assuré
Hormis quelques petites turbulences, le mentor de GC a connu du succès partout où il a posé son calepin d’entraîneur. Une réussite qui s’explique par une aura unique en Suisse
Pierre Schouwey
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Super League » Le 25 août dernier, date du licenciement de Carlos Bernegger, son ancien entraîneur, Grasshopper pointait à une avant-dernière place indigne de son palmarès. Près de quatre mois et 20 points plus tard, les Zurichois ont grimpé au quatrième rang, non sans avoir fait une apparition éclair sur le podium de Super League. De l’Oberland bernois à la Suisse orientale, en passant par le lac des Quatre-Cantons, ce genre de métamorphose a souvent porté la patte de Murat Yakin, lequel est, justement, venu à la rescousse des Sauterelles. Si la transformation est moins radicale que celle du FC Schaff-house, que le «jeune» entraîneur de 43 ans avait fait passer de mauvais élève à premier de classe en à peine six mois, elle a le mérite de confirmer les précédentes.
Celle de Thoune d’abord, qu’il récupéra à la neuvième place de Challenge League avant de monter le Petit Poucet dans l’élite, puis d’en faire un improbable Européen. Durée de la chirurgie esthétique? Deux ans. Luc