La Liberté

Bernard Challandes stresse trop

Publié le 26.11.2022

Temps de lecture estimé : 1 minute

Oh, Bernard, mais vous avez l’air tout étrulé. Vous avez vraiment eu une grosse frayeur qu’on vous interdise de regarder ce Mondial et qu’on vous blâme? Le foot, c’est comme le gaz, c’est un besoin essentiel, vous ne manquerez ni de l’un ni de l’autre.

Ne vous en faites pas, presque personne n’y pense et vous ne devez pas rougir au même titre qu’en allant à l’enterrement d’un copain, bien sûr qu’on est triste, mais aussi vachement content d’être en vie. On est tellement à avoir les mêmes idées, du coup, personne ne pense à vous blâmer.

Quelqu’un voudrait nous culpabiliser de nous extasier devant Messi et consorts? C’est se faire du mouron pour rien. Pour rien, personne ne veut nous empêcher de vivre nos instants magiques. Ou alors une frange tellement minoritaire des 8 milliards d’humains que ça ne nécessitait vraiment pas une chronique telle que celle du 18 novembre («Place au jeu»).

Quoique, il reste quand même les incultes qui ont décidé d’exclure l’équipe russe de la compétition et nous privent pour d’obscures raisons du plaisir d’admirer la «Sbornaïa»! Mais dans quatre ans, elle sera réintégrée. Promis.

Voilà, on se sent mieux. Ça sert aussi à ça les copains qu’on a connu autour d’un terrain de foot à peu près au temps où l’Argentine de la dictature des généraux est devenue championne du monde. Ah ben si on a regardé celle-là, y’a pas de raison qu’on se prive aujourd’hui. Non? A la revoyure, sacré Bernard!

Sylvain Mercati,

Fretereules (NE)

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