La Liberté

Bravo au personnel infirmier

Publié le 18.02.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

Mon fils a eu la grippe. Après deux visites en semaine chez le pédiatre, j’ai terminé aux urgences un vendredi soir. Je suis arrivée avec mon fils âgé d’un an à 17 h 30. Finalement l’état de Viggo nécessitait une hospitalisation, mais comme l’Hôpital cantonal était complet, celui de Payerne également, Berne aussi, nous avons été transférés en ambulance au CHUV à Lausanne. A 4 h du matin.

L’attente a été longue, et pour cause, une seule infirmière s’occupait des urgences pédiatriques à partir de 23 h en ce vendredi soir. En pleine épidémie de grippe. Alors bien évidemment, on a la rage. On se dit qu’on dépense 1500 fr. par mois pour des assurances-maladie, pour terminer dans un hôpital surchargé, avec des patients et un personnel soignant à bout.

Bien évidemment, on a envie de hurler, parce que la fatigue est là, et l’impuissance face à la douleur d’un petit aussi. Alors j’aimerais remercier les infirmières et infirmiers qui font un travail exceptionnel malgré les coupes budgétaires. Une jeune infirmière est restée après son service pour «ne pas laisser sa collègue dans la mouise».

Quand est-ce que nos autorités vont se rappeler que la différence entre un bon système de santé et un mauvais, ce n’est pas une IRM dernier cri, mais bien un personnel soignant respecté, bien traité, et valorisé? Onze heures d’attente pour changer de canton et terminer dans une salle remplie de six lits alors qu’on paye une assurance semi-privée, c’est le meilleur moyen de voir sa rage se déplacer sur les personnes en première ligne qui font très bien leur job contrairement à quelques politiciens qui mériteraient de tenir la hotline.

Marie Riley, Lovens

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