«Nombre de personnes s’établirent en Suisse pour raisons économiques durant le dernier demi-siècle. Avec le revenu de notre travail, nous trouvions juste d’avoir un toit (légalement taxé) au pays en cas de retour. Pour beaucoup d’entre nous, c’était un rêve qui s’est avéré un fardeau économique.

Récemment, sur une brochure en italien, je lisais «Attention au loup». Il semble qu’une convention italo-suisse qui date d’une quarantaine d’années est sortie de sa torpeur (en lien avec l’échange automatique d’informations bancaires, ndlr).

Disons que tous ceux qui ont des avoirs dans leur pays sont tenus de les déclarer au fisc suisse, sous peine de fortes amendes dès le 1er janvier 2018. De ce fait, beaucoup de familles et de retraités vont tomber dans le désespoir ou déplorer une injustice.

L’évasion fiscale comme la corruption sont à l’ordre du jour, mais les grosses têtes ne sont presque jamais condamnées, un phénomène que l’on observe un peu partout.

A mon avis, la seule chose légale à faire serait de s’attaquer à ceux qui reçoivent l’aide sociale tout en ayant des avoirs au pays, ou autres «escrocs», au lieu de s’en prendre aux ouvriers qui ont contribué au développement de la Suisse. Alors, attention au loup!

Francesco Mazziotti,

Fribourg