Elsa Piller: «Nous les jeunes avons encore beaucoup d’espoir»
Elections fédérales 2015 • Le 18 octobre prochain, pas moins de 65 candidats estampillés «jeunes» répartis sur dix listes se lanceront à l’assaut du Conseil national. «La Liberté» a demandé à chaque formation de déléguer à l’un des siens la compétence d’expliquer son engagement. Voici les réponses d'Elsa Piller (PS).
Propos recueillis par Louis Ruffieux
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Elsa Piller (Jeunesse socialiste)
> 26 ans, apprentie employée de commerce, Rueyres-Saint-Laurent
- A quand remonte votre engagement politique? Et pourquoi?
Mon engagement date de novembre 2013, lors de la campagne sur l’initiative 1 :12 (plafonnement des salaires des managers, ndlr). J’ai trouvé l’idée de cette initiative intéressante et je me suis dit que c’était le moment d’arrêter de ruminer seule dans mon coin. J’ai participé à une assemblée des Jeunesses socialistes et trois jours après, je recueillais des signatures pour une motion sur l’apprentissage.
- Pourquoi ce parti (le PS) plutôt qu’un autre?
Je suis d’une famille socialiste et dans mon entourage, gravitent beaucoup de gens qui travaillent dans le social et l’éducation. Le Parti socialiste défend des valeurs qui me tiennent à cœur. Je n’ai donc pas hésité, même s’il m’arrive d’avoir des divergences.
- Que doivent apporter les jeunes à la politique?
Une certaine fraîcheur, de la motivation. Nous les jeunes avons encore beaucoup d’espoir, nous n’avons pas peur de nous engager, d’aller directement au front. Nous avons encore des illusions qui nous permettent d’aller plus loin pour affronter les problèmes de notre génération. Nous apportons aussi une autre façon de travailler, en groupe.
- Quel est votre modèle politique?
Simonetta Sommaruga réalise un travail que j’admire, et je partage sa vision des choses.