Capitaine de Weck part au combat
Gradée de l’armée suisse, Olivia de Weck a pris du galon au sein du lobby des armes
Magalie Goumaz
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Armée » Quand elle vous parle du char à roues Piranha de l’armée suisse, Olivia de Weck a les yeux qui brillent. C’est son engin, celui qu’elle a appris à manier durant son école de recrues, en 2005. Celui qui est utilisé pour partir en repérage en cas d’attaque. Voir sans être vu. «Videre sine videri», précise-t-elle. Tout le contraire de son programme civil pour les prochains mois. Car elle va sortir du bois pour défendre le point de vue de ProTell, dont elle est la nouvelle vice-présidente, dans la campagne en vue de la votation du 19 mai sur un durcissement de la législation sur les armes, afin de l’adapter à une directive de l’Union européenne.
Qu’est-ce qui fait qu’Olivia de Weck, 32 ans, Fribourgeoise d’origine et de cœur, avocate dans un grand cabinet à Genève, mouille sa chemis