Ce qu’on ne sait pas qu’on ne sait pas
Thierry Raboud
Temps de lecture estimé : 2 minutes
ChronYXZ
Incconu. » C’est en ne le cherchant pas que je suis tombé sur ce livre. Un drôle d’opuscule qui invite à flâner dans les librairies, où je l’ai déniché. On concevra, à la simple évocation de son titre, mon plaisir à feuilleter la fortuite trouvaille. Incognita incognita, ou le plaisir de trouver ce qu’on ne cherchait pas (Ed. du Sonneur).
D’emblée ce vertige: «Mon propos est de démontrer que ce n’est pas suffisant d’obtenir ce que vous saviez déjà vouloir», professe Mark Forsyth, qu’on n’est alors pas très sûr de bien suivre. Heureusement il y va mollo, et avec humour, alors on finit par y voir clair.
Il distingue deux ignorances. Ce qu’on sait ne pas connaître: par exemple Guerre et Paix de Tolstoï qu’il n’a pas lu et moi non plus, mais dont no