Dans la salle de bains de Cendrars
Thierry Raboud
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Littérature. » J’ai rendu visite à Blaise Cendrars, sous un ciel d’hiver transsibérien. Rue de la Paix 27, La Chaux-de-Fonds. C’est une fière demeure posée sur le damier méthodique des sens uniques. Traverser le vestibule orné de fresques un peu maçonniques, puis faire chanter les parquets vieux jusqu’au sommet de l’escalier enspiralé. Ne pas s’arrêter aux étages tout de balcons compliqués, stucs et hauts plafonds, mais se hisser sous les toits. «C’est ici que vivait probablement la famille», assure le propriétaire au seuil d’un petit couloir flanqué de pièces en mansarde, dont les fenêtres trop hautes donnent ce jour-là sur un horizon trop bas. Derrière une porte de bois, le berceau du mythe. Je la pousse. C’est ici que le bourlingueur, qui se rêvait d’ailleurs