Georges Brassens se gausse du pape
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On parle de lui
Si le pape savait! Il vient de rajeunir Georges Brassens (1921-1981) et sa Tempête dans un bénitier. La chanson date de 1976 et le poète y fait l’éloge de la messe en latin. «Ils ne savent pas ce qu’ils perdent/Tous ces fichus calotins/Sans le latin, sans le latin/La messe nous emmerde…»
Mardi, le pape a donné un nouveau tour de vis pour contenir les traditionalistes. Il a signé un «rescrit», ordonnance juridique de l’Eglise catholique, imposant à tout prêtre ordonné après la mi-juin 2021 de demander l’autorisation au Saint-Siège pour pouvoir célébrer la messe selon l’ancien rite.
En l’affaire, Brassens s’en sort bien: sa chanson n’a pas été mise à l’index. Dans un sourire, anciens et jeunes enfants de chœur respirent. Ils peuvent toujours fredonn