Ah! pardon, 1968 a eu aussi du bon
Pascal bertschy
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Le mot de la fin
La télévision, la radio et les journaux commémorent plein pot, depuis mars, les événements de mai 1968 à Paris. C’est bien joli de parler de 68, quoique. A force, beaucoup de gens vont croire que cette année-là s’est réduite à cette crise d’enfants gâtés.
Oui, bon, la France a été agitée en mai par ces hordes de futurs notables descendus dans la rue. Les pavés, les insultes et le niveau volaient bas. Mais comme s’il n’y avait eu que ça!
Revenons en 1968. Loin de se résumer à ce pénible épisode, cette année a aussi du bon. Et elle est éclairée, un peu partout, par des figures grandioses.
Si la France subit les braillements d’étudiants débraillés, la Grande-Bretagne offre la musique des Beatles et de leur Album blan