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Johnny English contre le numérique

L’agent Johnny English devant le portable qui lui a été remis: «Qu’est-ce que c’est que ça?» © DR
L’agent Johnny English devant le portable qui lui a été remis: «Qu’est-ce que c’est que ça?» © DR

Pascal bertschy

Publié le 17.10.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Sauver le monde est une tâche bien trop sérieuse pour la confier à des supermusclés en bas collants. Mieux vaut miser sur un type comme Johnny English.

Attention tout de même, cet homme est un danger public. A force de hurler de rire en regardant Johnny English contre-attaque, de David Kerr, j’ai failli clamser et ne pas sortir vivant du cinéma. Il est permis d’applaudir ce troisième Johnny English: c’est une œuvre aussi décalée, joyeuse et culottée que les deux précédents films.

Basée sur le burlesque, les quiproquos, le non-sens, les gags tarte à la crème et les gaffes à répétition du héros, cette saga donne l’occasion à Rowan Atkinson de parodier James Bond. Rowan Atkinson: le même talent furieux que dans Mr Bean, sauf que l’acteur britannique est encore plus dr&o

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