Le chinois juste à côté vient de loin
nina pellegrino
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Le mot de la fin
Je ne sais ni cuisiner, ni organiser des vacances, mais il m’arrive tout de même d’avoir faim et envie d’évasion. Autant dire que je suis la cliente la plus fidèle du restaurant chinois, celui situé pas très loin de chez moi. D’ailleurs, en général, ils ne sont jamais très loin de chez nous.
A chaque fois, c’est la même réflexion. Sur place ou à l’emporter, il faut choisir si on préfère que tout l’appartement embaume la sauce satay pendant une semaine, ou plutôt que ce soient notre veste, notre chemise et nos cheveux. Lorsqu’on mange chinois, c’est quasi fatal, ça sent comme les vrais fromages qui ont atteint une certaine sagesse.
Tous les sens sont stimulés. A commencer par notre petite ouïe d’individu occidental, qui découvre à chaque fois que la pop et la