Le souffle créateur de Sonja
michel simonet
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Le mot de la fin
Oui, j’ai eu la main lourde dans ma chronique routière d’il y a peu sur mes déboires à la rue de Morat à Fribourg. Je l’avoue piteusement, je ne voulais pas être en reste avec les Plages de vie de mon ami Pascal sur Belfaux. Oui, j’ai pesé trop fort les mots sur ma plume en évoquant une rue de rudes combats, un endroit où il fallait être bien téméraire pour s’aventurer aux heures de pointe.
Oser presque la traiter de rue de la Mort? Mea culpa. Je suis allé trop loin dans le tracé de ma feuille de route par ce procès à sens unique. J’ai été emporté par mon élan, tel un malheureux chasseur canadien aux doigts sur la gâchette, engourdis par le froid. Ce froid qui, d’ailleurs, commence à assiéger impitoyablement les travailleurs du dehors.
Je n’ai pas