Le mot de la fin

Dans ses costumes trois-pièces, Octave est toujours tiré à quatre épingles. Aisé sans être riche à millions, il est beau gosse aussi et ressemble comme deux gouttes d’eau au héros des films OSS 117. Bien sûr, il n’a plus vingt ans. Il a précisément quarante-cinq balais et est à nouveau célibataire depuis que sa femme Sixtine l’a quitté.

Elle et lui s’étaient rencontrés dix ans auparavant, par hasard, durant un concert de U2. Avec ses airs de princesse orientale, elle semblait sortir d’un conte des Mille et Une Nuits. Frappé par la foudre, Octave vit en elle la huitième merveille du monde. Sans chercher midi à quatorze heures, il prit le train du bonheur en marche. Et jusqu’à ce que tout déraille, c’est peu dire que ces deux faisaient la paire, étaient unis comme