Qui es-tu, Roland?
inès conti
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Le mot de la fin
L’autre jour, j’ai retrouvé le portable de Roland dans le train. Je ne savais pas encore qu’il se prénommait Roland. Mais c’est en retrouvant cet iPhone dans le train, sur la petite table où passent cafés, journaux gratuits et canettes de bière, que j’ai décidé de sauver cet homme.
Un téléphone, de nos jours, représente beaucoup. Roland n’aurait pas mérité qu’une âme mal intentionnée se saisisse de la sienne. Là, propulsée à 140 km/h, il m’a fallu prendre une décision. Et j’ai pris le parti d’embarquer ce malheureux téléphone abandonné.
Heureusement, Roland est futé: dans sa coque de téléphone se trouvent ses cartes de visite. Tremblante, je m’en saisis pour écrire un mail au propriétaire probablement