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Tous ces crimes dans notre salon

Il faut être paranoïaque pour présenter Enquête d’action. © DR
Il faut être paranoïaque pour présenter Enquête d’action. © DR

Nina pellegrino

Publié le 02.08.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Tout à coup, j’ai entendu une musique angoissante venant du salon. Quelqu’un regarderait-il un film d’horreur sans moi? Shining, The Conjuring, L’Exorciste, Psychose? Non, rien de tout cela, je me suis trompée. Ce n’était qu’Enquête d’action, une de ces nombreuses émissions sur les crimes dans notre grand méchant monde.

Pour pouvoir travailler à Enquête d’action ou à d’autres programmes sur les affaires criminelles, les journalistes de télévision doivent probablement présenter des symptômes de paranoïa dans leur CV. Déjà, dans ces programmes, la voix off: aussi solennelle que celle d’un moniteur de scouts essayant d’effrayer ses petits en leur racontant une histoire de fantômes au coin du feu.

Le but de ces émissions, c’est quoi? Faire en sorte que plus p

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