A Bâle, l’aigle nazi fait son nid
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
Fascistes! Racistes! Xénophobes! Dans le train-train des insultes politiques, depuis le temps, ces mots m’inspirent des bâillements plus ou moins polis. Heureusement, ici ou là, il existe encore des militants pour s’écarter de la routine et pour surprendre un peu.
Ainsi ma surprise d’apprendre l’existence du collectif «Basel Nazifrei» (pour un Bâle sans nazis). Ses militants ont fait parler d’eux samedi en s’opposant à Bâle à une réunion de l’UDC, à laquelle participait le conseiller fédéral Ueli Maurer.
En découvrant cela, autant le dire tout de suite, je me suis refusé à envisager le pire. Notre bon Ueli se rêvant en Führer et fomentant, avec ses partisans, un putsch dans une grande brasserie bâloise? Difficile à croire, cela demandait un effort d’imagination