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A Franz Weber, la patrie reconnaissante

jean ammann

Publié le 06.04.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Franz Weber aimait la Suisse, ce que les bons Suisses ne lui pardonnaient pas. Le Nouvelliste a sorti une image de ses archives: nous sommes en 1976, à la Croix-de-Cœur, on voit Franz Weber et Rodolphe Tissières, le promoteur de Verbier, s’empoigner sous l’œil goguenard de quelques Valaisans avec pedigree. Trente-six ans plus tard, à Verbier, il était encore accueilli d’un «Vieux con!», lancé par la vitre anonyme d’une voiture. En 1987, la police vaudoise lança l’assaut contre sa maison de Montreux, dans une opération commando qui inspira les forces spéciales du monde entier (cf. Oussama Ben Laden en 2011).

L’euphorie des Trente Glorieuses voulait qu’on construise et qu’on bétonne jusqu’à Lavaux, jusqu’à la Croix-de-Cœur, qu’on foute des héliports sur les glaciers suspendus et

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