Au théâtre comme dans la rue
michel simonet
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Le mot de la fin » Salle communale de Satigny, dans le Mandement genevois, un vendredi soir de fin d’été. Une partie de la bourgade et quelques voisins de la Cité de Calvin attendent la première théâtrale d’une troupe amateur de neuf jeunes comédiens du coin, flanqués d’un balayeur fribourgeois plutôt proche d’une gare et de ses rails que du sérail des acteurs.
Arrivé sur scène dans la pénombre en habit habituel de travail, la rose pas loin et le balai en main, je me rassure au moment de chanter mon métier sale dans une salle. Se savoir réservé rend davantage service dans un restaurant déjà bondé que sur des planches. Juste avant d’entonner le premier couplet à la droite du pianiste, je me demande dans quelle odyssée je me suis embarqué lorsqu’il y a trois ans j’ai dit un oui