Avoir peur, c’est grave docteur?
michel simonet
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Le mot de la fin
Cette chronique ne vous regarde pas, vous les intrépides fiers-à-bras, hardis héros descendant tout droit du chevalier Bayard sans peur et sans reproche, braves qui ne tremblez que de fièvre ou de froid. Bienvenue par contre à vous mes sœurs et frères de frayeur, couards, chiards, pétochards, paniquelets, poules bien mouillées et clones du mal nommé Goudurix pourtant de la race d’Astérix. Vous qui avez sans cesse les foies, le trouillomètre à moins trente et froid aux yeux toute l’année…
Je n’ai pas peur de le dire. En garçon courtaud et fluet que j’étais, j’avais déjà les boules dans la foule, l’inquiétude en solitude et les chocottes d’une marmotte en cour d’école ou devant mon immeuble.
Mon habitacle actuel, un mètre soixante-neuf et cinquante