C’est long une journée, très long
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
Je reprends enfin le chemin de l’université aujourd’hui. Oui enfin. Parce que figurez-vous que trois mois de vacances, même ponctués de jobs étudiants et de parties de Sudoku, c’est long. Je vais certainement faire des jaloux parmi tous ceux qui attendent le week-end en lisant cette chronique mais je le dis, c’est long une journée.
C’est long quand on a beaucoup de temps dans un monde où l’ennui est tabou. Dans un monde où les heures durent soixante minutes et les journées vingt-quatre heures. Croyez-moi, le temps n’est précieux que lorsqu’il vient à manquer. Et lorsque vous en avez trop, c’est un peu comme les points Cumulus, vous ne savez plus comment le dépenser.
Ainsi, le moindre passage à la Migros devient un événement: vous l’agendez. C’est toujours ça de pris, deux heur