Ce sont les femmes qui complètent
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
Cela ne vous aura pas échappé, la grève du 14 juin a suscité un nombre considérable de débats. Dans considérable, il y a sidérable… Et il y a surtout beaucoup de cons sidérés par l’événement qui s’invitent aujourd’hui à la table en brandissant la sacro-sainte complémentarité des sexes.
C’est gentil ça, la complémentarité. On invite Madame en politique parce qu’elle apporte une sensibilité différente, elle saupoudre nos débats saturés de testostérone d’une touche d’empathie ou de douceur.
Les femmes sont plus douces que les hommes, c’est bien connu et ce n’est pas Margaret Thatcher qui me contredira.
Sous couvert de bons sentiments donc, on érige la différence de genre en dogme. Les femmes ont l’i