Chronique: Cet irrésistible besoin de légèreté
Marc Aebischer
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En été, le soleil qui met le mercure en orbite incite à la folâtrerie et aux cabrioles. Parasité par les nouvelles anxiogènes tout au long de l’année, on gicle l’Anti-Brumm de la désinvolture pour protéger son corps, ses neurones et se couper, rien que quelques semaines, de tout ce qui nous relie à la terre entière.
On veut des étreintes de lumière et de chaleur, on a ce désir brûlant d’oxygéner sa tête et son agenda. Envie de s’ancrer dans cette légèreté, s’affubler de plumes et défier l’apesanteur des bulles de savon, réveillant pour un temps l’enfant insouciant qu’on a été.
Nos plats se parent, eux aussi, de sveltesse
Comme un papillon quittant sa chrysalide, on troque les manteaux chargés du quotidien pour des tenues douces aux senteurs de lin et de soie qui caressent la peau. On se sent léger comme un coton-tige, mais sans oreilles à curer. On serait capable de danser élégamment avec des souliers de ski aux pieds et Shrek sur le dos.
Carpe diem!Les h