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Chronique: Dans la vie, on ne peut pas toujours éviter les gouilles

Au Paléo festival, comme dans la vie, il n’est pas toujours possible de garder les pieds au sec. © Alain Wicht/archives
Au Paléo festival, comme dans la vie, il n’est pas toujours possible de garder les pieds au sec. © Alain Wicht/archives

Angélique Eggenschwiler

Publié le 25.07.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Vous avez fait gaffe jusqu’ici. Evité prudemment les flaques, contourné les parties luisantes de la route, vous saviez que le temps était à l’orage mais vous avez quand même décidé d’assortir votre blouse avec vos chaussures vertes, celles avec les œillets chromés et la semelle qui se barre. Soudain, l’accident. Un moment d’inattention, la guigne, le karma qui s’acharne sur vous depuis que vous avez piqué sa récré à Simon, qui sait? Vous venez de mettre le pied dans une gouille. L’eau s’infiltre, mouille vos orteils, vos chaussettes, votre amour-propre… et c’est le soulagement.

Nous ne sommes pas étanches, quoiqu’on adore se raconter le contraire

La libération. Le lâcher prise total. Vos pattes d’eph traînent dans la boue, il y a des mégots qui collent et des morceaux de semelle qui pendent, c’est un carnage. Foutu pour foutu, plus besoin de faire attention aux flaques, d’avancer de ce pas inquiet, prudent, entravé; vous savez que là-dessous, ça sent la tomme et la t

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