Columbo, celui qu’on prend de haut
Pascal bertschy
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Le mot de la fin
La série a cinquante ans cette année. Elle fait l’objet d’un coffret DVD collector et continue de passer en boucle partout dans le monde. Elle a beau se dérouler à une époque sans ordinateurs, ni portables, ni réseaux sociaux, elle se porte bien. Les héros, les vrais, ne vieillissent guère.
L’inspecteur Columbo est un phénomène. Il reste le plus dépenaillé, le plus humble, le plus rusé et le plus drôle des policiers apparus dans les fictions de la seconde moitié du XXe siècle.
Déjà, le culot: chaque épisode révèle d’entrée l’identité du coupable. Tuer tout suspense, l’idée est excellente. Elle permet d’aller à l’essentiel: dans les feuilletons ou films policiers, l’intrigue policière proprement dite n’offre