Concert pluvieux, concert heureux
Marie Hayoz
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Le mot de la fin » Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur ma bière.
On nous avait pourtant prévenus, MétéoSuisse, MétéoPaléo, météoblue, toute la clique et ses baromètres: on savait que le ciel allait nous tomber sur la tête. Nyon, son festival et sa mousson. Je croyais avoir tout prévu. Ciré jaune, taille marin de douze ans, Dr. Martens bien lacées pour leur sortie annuelle, sac à main plus ou moins étanche. J’ai le look Coco, je suis le Mike Horn de la grande scène, l’Indiana Jones des patates garnies. Je marche fièrement sur le sol encore vaguement sec, la paille éponge ce qu’elle peut. Il reste encore ce petit espoir qui susurre que l’averse pourrait bien nous passer à côté, on ne sait jamais, on peut se tromper. Une petite lueur de déni qui ne s’éteindra