Don Camillo garde tout son charme
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
Quoi de neuf à la télévision? Tiens, sur une chaîne, c’est déjà Noël: C8 rediffuse en ce moment les cinq Don Camillo tournés entre 1952 et 1965 (place ce soir à La grande bagarre de Don Camillo, 21 h 15).
Ils tiennent du miracle. Leur humour, leurs gueules, leur extravagante sagesse et toute cette pâte humaine font encore merveille à la millième rediffusion. Un Don Camillo, c’est beau comme du patrimoine.
Avec Fernandel et Gino Cervi, duo le plus étincelant du cinéma d’après-guerre, la nostalgie reste ce qu’elle était. Elle permet d’entendre la voix caressante et ironique de Jésus grâce à Jean Debucourt, sociétaire de la Comédie-Française. Elle donne envie de prendre le premier train pour Brescello.
Ce village de la plaine du Pô, semblable à celui d’Astérix chez les Gaulois, constitue le tableau miniature d’un pays. L’Italie pauvre du début des années 1950, balançant entre l’ancienne religion et la nouvelle…
Le petit monde de Don Camillo, pre