Fête l’amour, César, pas la guerre
jean-philippe bernard
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Le mot de la fin
Michel Piccoli, aux portes de l’extase, dépose un baiser dans le creux de la nuque de Romy Schneider. La jeune femme est en train de taper un petit mot sur sa machine à écrire, sursaute, avant d’esquisser un sourire désarmant.
Iconique. Je connais cette photographie depuis la nuit des temps ou presque. C’est l’instantané d’une scène des Choses de la vie, chef-d’œuvre absolu d’un cinéma français «populaire de qualité». Un film unique et qui le restera car, même si de nos jours certains marchent sur la tête, personne ne serait assez dingue pour attenter à sa beauté ou détourner son esprit.
Les choses de la vie, de Claude Sautet (1970), c’est la perfection en vingt-quatre images par seconde. Un flot d’émotions pures, douces, enivrantes, poignantes, des images sensuelles ou e