Françoise Mauroux, Moudon
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La lectrice en Liberté
Dévotion » Enfant, Françoise passait des heures à jouer sous les buissons avec une «petite fille du placard» comme on appellera plus tard ces enfants clandestins de saisonniers italiens. C’est sans doute cette première confrontation avec l’injustice qui la conduit ensuite à ouvrir son foyer aux enfances brisées. Si cette sensible sexagénaire a élevé deux enfants avec son mari Christian, le couple en a accueilli plus d’une centaine en près de 30 ans d’accueil familial…
L’empathie, chez vous, c’est un moteur. Racontez-nous votre premier contact avec le malheur d’autrui…
En fait, je m’en souviens très bien, c’était juste après mes huit ans en tombant sur la manchette d’une caissette à journaux qui évoquait la guer