Il ne leur reste plus qu’à rebondir
Michaël Perruchoud
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Le mot de la fin
Ces affiches sont largement placardées depuis quelques semaines. Elles soulignent que les femmes et les hommes que nous croisons en chaise roulante n’ont pas demandé à vivre avec un handicap, et que nous leur devons considération et respect. Dans une société où l’attention accordée aux autres doit se compter en microsecondes, le rappel n’est pas inutile.
Les photos sont belles, presque trop. «Je n’y peux rien», est-il écrit, avec un prénom au-dessous, pour personnaliser l’infortune. On voit le visage, le torse, on ne fait que deviner le fauteuil. Parce que l’humain doit passer devant le handicap, bien sûr, on comprend et on partage l’idée, mais on imagine tellement le responsable de l’agence de communication l’écrire en gras dans sa présentation, le fourguer, sourire en coin, à ses clie