Ils ont beau dire, la jupe s’impose
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Vous avez rendez-vous à la plage pour prendre un verre au soleil couchant, le thermomètre affiche trente-trois degrés, la jupe s’impose.
Vous êtes à peine installée et votre voisin de chaise, torse nu et entrejambe, disons, subtilement aéré, vous glisse un courtois: «Tu devrais peut-être croiser les jambes.» Il ajoute, face à votre expression incrédule: «On voit ta culotte.»
Ce n’était pas méchant, bien au contraire, mais vous laissez échapper cette phrase un peu cinglante: «C’est ton problème, pas le mien.» C’est vrai, c’est son problème. Et pourtant maintenant c’est un peu le vôtre, parce que c’est à vous de réajuster votre jupe pour ne pas indisposer le regard indiscret du distingué voisin.
D’ailleurs, vous passer