La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

J’ai appris le patin à Château-d’Œx

Notre chroniqueur a beau avoir appris à patiner ailleurs qu’aux Augustins, naguère, il tient toujours aussi bien sur ses patins. © DR
Notre chroniqueur a beau avoir appris à patiner ailleurs qu’aux Augustins, naguère, il tient toujours aussi bien sur ses patins. © DR

michel simonet

Publié le 28.02.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Vu mon naturel timide et calme, je n’ai pas attendu d’être balayeur pour modérément apprécier les débordements du carnaval. Ils me deviennent chaque année une invariable madeleine de Proust et me ramènent à l’âge de neuf ans, lorsque je quittais le Fasnacht réglé et bon enfant de la ville de Morat pour rejoindre Fribourg et son Carnaval des Bolzes, débridé, truculent, médiéval.

Le carnaval de la Basse-Ville était autrefois violent, avec ses poussettes habitées d’adultes non déguisés autant que non consentants, lancées sur les rives de la Sarine ou du haut du raidillon du Stalden. Ses schlaguées assénées par des bas en laine ou en nylon, remplis au mieux de chiffons ou d’une patate, au pire d’un pelleux. Ses pistolets à bouchons de liège munis d&rsq

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11