Je joue avec une équipe de perdants
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin » C’est vrai, je joue à la loterie. C’est ça, rigolez. Je vous vois d’ici moquer mes rêves d’élevage de kakapo en quittant le guichet de poste les poches pleines de Tribolo pour arrondir les paiements. A défaut des fins de mois.
Oui, disons-le, on a rarement la gagne aux jeux-concours. Vous grattez méthodiquement votre Bingo avec l’espoir un peu vague d’amortir votre paquet de clopes. Vous vous dites pourquoi pas moi? C’est vrai, pourquoi pas vous après tout? Vous passerez les vingt prochaines minutes à vous curer les ongles en rabâchant votre fierté.
Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours adoré les jeux-concours. Déjà du temps où Jean-Pierre Foucault vous proposait de gagner douze mille euros, «j’ai bien dit douze mille euros!», en appelant le 3612 pendant la p