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Je n’aurai jamais qu’une bénichon

Michaël Perruchoud. © La Liberté
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Michaël Perruchoud

Publié le 01.09.2021

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin » Depuis que j’habite Fribourg, je décline toutes les bénichons avec endurance, abnégation, et je ne saurai bientôt plus quel prétexte inventer pour me défiler. Qu’on me comprenne bien, je ne suis pas réfractaire aux agapes, j’ai la fourchette enthousiaste et je suis heureux en compagnie. Mais ma bénichon, je l’ai déjà vécue, elle me reste dans un coin du cœur parce qu’elle marque la fin de mon enfance. Alors, je me braque, et par souci d’équilibre, je promets haut et fort que c’est lorsque je serai décidé à devenir vieux que je m’attablerai de nouveau devant la soupe aux choux et le gigot. Pas avant.

La bénichon, comme tout gamin de Genève, je ne savais pas ce que c’était

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