Juillet a tout du compte à rebours
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Pour beaucoup, les premiers balbutiements du mois de juillet sont synonymes de «grandes» vacances. L’été est sur le pas de votre porte, les plus téméraires auront déjà ramené quelques puces de canard, pressés qu’ils étaient de goûter les premiers bains de l’année. D’autres s’affairent au potager, ils sèment, marcottent, arrarissent avec passion des carreaux immaculés où se dessine déjà la verte et frêle silhouette des premières tomates.
Ça sent les vacances, les adolescents boivent du Red Bull sous l’abribus du village, ils goûtent leurs premières cigarettes dans la douceur des soirées estivales. Tout le monde est heureux en juillet. Et puis là au milieu, au milieu de ces foules pleines de projets de vacances et de rosé Denner agglutinées autour d’un plat de brochettes trop cuites, je traîne en espadrilles bleu marine mon spleen de juillet.
Comprenez-moi bien, je suis comme vous, j’adore l’été. Je l’aime tellement que dès qu’il pointe le bout de son sac