L’accordéoniste par vent contraire
nina pellegrino
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Le mot de la fin
Si vous avez un ami qui joue de l’accordéon, c’est le moment de lui payer un coup. Les temps sont durs pour les accordéonistes.
Déjà, en début d’année, ils ont perdu leur roi. Avec la mort de Marcel Azzola, musicien de légende, ils ont eu de quoi verser une petite larme sur leurs claviers à boutons. Ensuite, il faut l’admettre, ce cher accordéon a perdu au fil des ans un peu de sa popularité. Qui est né après les premiers Nokia n’a pas forcément la patience pour les envolées lyriques du soufflet.
Devenir accordéoniste, ce n’est pourtant pas rien. Il s’agit de se farcir des années de Conservatoire et de trimballer dans le bus un bidule de cinq kilos en bandoulière. Cela fait aussi deux Noël et un anniversaire d’hypothéqués, plus un seul mercredi après-mid