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L’an 2050, mon autre an quarante

Charmey: on y verra beaucoup plus de monde en 2050, une fois que la mer sera arrivée jusqu’à Vevey... © Alain Wicht
Charmey: on y verra beaucoup plus de monde en 2050, une fois que la mer sera arrivée jusqu’à Vevey... © Alain Wicht

Pascal bertschy

Publié le 16.12.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Le réchauffement et son catéchisme, vous avez tous l’air d’en avoir soupé. Le sommet sur le climat à Madrid, n’en parlons pas: vous vous en êtes foutu, au point d’ignorer si les pays ont adopté ou non l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050.

Bravo, bande d’indifférents, belle mentalité! Notez, si ça peut vous mettre à l’aise, je suis pareil. Et bien pire au sujet de l’an 2050, avec lequel on nous rebat les oreilles depuis vingt ans.

Cette fameuse année, celle où les températures et les eaux auront grimpé sévèrement si-nous-ne-faisons-rien, je m’en moque comme de l’an quarante.

L’an 2050 est trop abstrait, trop lointain à mes yeux de petit être humain. Impossible de m’y projeter, moi qui ne sais déjà pas ce q

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