L’avenir sans tambour ni trompette
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
C’était hier. Le mot avenir avait quelque chose de magique. Il gonflait les cœurs, promettait monts et merveilles, sonnait comme une douce musique. Et pas seulement dans les rangs de la fanfare de l’Avenir…
De cet engouement, nos régions ont gardé des traces. Elles comptent toujours des corps de musique l’Avenir, des garages de l’Avenir, des crèches de l’Avenir, des restaurants de l’Avenir et des rues de l’Avenir. Qui s’en souvient? Une métropole horlogère, Bienne, était surnommée comme ça: la Ville de l’Avenir.
Las! Ce mot porte-bonheur ne met pas à l’abri du présent. Cette année, l’Avenir a été contraint de fermer. Comme tous les autres restaurants, y compris le café du Progrès.
Des sociétés portent toujours fièrement ses c