L’espace ne me fera jamais rêver
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
En ces temps de fermetures, l’espace reste ouvert. Il ne me captive pourtant pas. Ni lui, ni les fusées d’Elon Musk, ni le tourisme spatial de demain, ni les vaillants spationautes actuellement à bord de la Station spatiale internationale (ISS).
L’espace, je vous le laisse. Le ciel et les étoiles suffisent à mon bonheur. Eux ont ce charme: on peut s’y perdre en les contemplant de son jardin. C’est comme la Lune. Pour y aller, pas besoin de la NASA et d’expédition au coût pharaonique, il me suffit de me replonger dans Tintin.
Thomas Pesquet et ses collègues me semblent donc se donner beaucoup de mal pour rien. En tout cas, leur voyage me passe complètement au-dessus de la tête. Et quand je pense à leur quotidien à bord de l’ISS, cela me fait cauchemarder.
L’homme est fait pour marcher au soleil, non pour se tenir