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L’idée saugrenue de peser mes mots

Elle a couché ses idées du moment sur du papier, puis a eu envie de peser ses mots... © DR
Elle a couché ses idées du moment sur du papier, puis a eu envie de peser ses mots... © DR

angélique eggenschwiler

Publié le 13.12.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

J’ai écrit ma dernière chronique sur une feuille de papier quadrillé. Une page A5, le genre qu’on trouve dans les cahiers d’exercices pour enfants.

J’aime bien le papier quadrillé, ça vous colle des envies de résoudre des équations.

Je ne saurais dire pourquoi j’ai eu cette idée saugrenue, l’idée de peser ma chronique. Deux virgule huit grammes. Tout compris. Le papier, les mots et les carrés.

J’ai voulu comparer avec la même page, vierge cette fois. Deux virgule six grammes, soit le poids des carrés vierges. Deux dixièmes de gramme, c’est donc le poids de mes mots coulés au stylo-bille.

C’est drôle, mais j’avais l’impression qu’ils étaient bien plus lourds. C’est que lorsqu’ils étaient dans ma tête ils pesaient une tonn

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