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La campagne les rend verts de rage

Cette vache a une cloche, ô horreur, et on en connaît qui n’en dormiront pas la nuit. © Alain Wicht
Cette vache a une cloche, ô horreur, et on en connaît qui n’en dormiront pas la nuit. © Alain Wicht

Pascal bertschy

Publié le 05.06.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Le béton gagne partout du terrain, les campagnes se transforment en petits coins de banlieue mondiale et, bientôt, le sel de la terre aura disparu. Cela réjouira au moins ce triste sire: le citadin qui part s’installer au vert et veut la ville à la campagne.

Si j’évoque ce sujet, c’est pour avoir découvert dans la presse française l’action menée par le maire d’un village de 400 habitants. A Gajac, en Gironde, Monsieur le maire en a ras le pompon des touristes qui se plaignent du chant des coqs et du meuglement des vaches.

L’élu a donc lancé une initiative pour protéger les bruits de la campagne et les faire inscrire au patrimoine national, première étape selon lui avant leur enregistrement au Patrimoine immatériel de l’Unesco.

Cela consolerait-il ce maire «donquichottesque»? La Suisse

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