Le mot de la fin

Imaginez un petit village à l’écart. Avec son coin bistrot où on cause, son Cervin en carton-pâte pour clocher et son grand orchestre en guise de fanfare, il ne figure sur aucune carte. Il est pourtant connu loin à la ronde pour ses fêtes, ses baladins, son ambiance de bal populaire. Signe particulier: malgré ses couleurs criardes, ce bourg a un air bien de chez nous. C’est d’ailleurs ce qui le rend si charmant, si dépaysant.

Ce village, vous le connaissez: il s’anime certains samedis à la télévision sous le nom des Coups de cœur d’Alain Morisod. Or, après plus de vingt ans de joyeusetés, il ferme. Dernière émission ce soir (RTS Un, 20 h 10).

Les applaudissements sont permis. Bien que non reconduit dans ses fonctions, le syndic Alain Morisod aura réussi des prouesses et flatté le populaire, auprès des téléspectateurs romands, avec malice.

Quel bazar, ce truc-là! Variété n’était pas un vain mot dans cette émission de variétés. Il n’y avait qu’elle