La pauvre tortue prise pour un os
Pascale Bieri
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Le mot de la fin
Ceux qui ont des enfants ou des animaux le savent. Quand les paillettes que ces merveilleux petits êtres mettent dans nos vies se transforment brutalement en bombes nucléaires, c’est toujours en soirée ou durant le week-end que ça se passe.
C’est ainsi: les cataclysmes ont été programmés pour se déclencher en dehors des heures ouvrables. Mon dernier drame confirme la règle. Ce soir-là, vers 19 h, j’attends le livreur de sushis en surfant machinalement sur mon smartphone. Le chien est allongé dans le jardin.
Il ronge un os retrouvé dans une de ces cachettes dont lui seul a les coordonnées GPS. Je m’approche… Et là, je me liquéfie. L’os a quatre pattes et une tête qui gigotent. Le temps que mon cerveau remette au garde-à-vous ses neurones affolés, je décrypte. C’est une tort