Le mot de la fin

Deux ans que nous n’étions plus revenus. A cause de la pandémie, à cause de l’emploi du temps, à cause du hasard… Mais ce soir-là, au lieu de répéter le Requiem de Mozart, les membres du chœur ont opté pour la mythique fondue du Gothard! C’était complet. Quatre par table, un caquelon de moitié-moitié au centre, un verre de blanc à la main, nous étions partis pour passer une soirée chaleureuse.

Les fameux effluves de Gruyère et de Vacherin embaumaient ce qui restait d’air ambiant. Les discussions allaient bon train passant de nos dirigeants aux présidentielles françaises, de la troisième grossesse d’une choriste au statut de la femme en Suisse, des différences entre les compositeurs français et les compositeurs allemands; des clichés aux particularismes régiona