Le mini-cactus incapable de pousser
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
C’est un petit cactus. Vraiment tout petit. Le genre de bibelot que vous ramassez à la caisse d’un centre IKEA pour ne pas sortir les mains vides. De loin, on dirait un concombre au vinaigre, le panache et les petits oignons en moins. Son pot est à peine plus gros qu’un dé à coudre. Inutile de préciser que je l’oublie tout le temps.
Deux fois par année, j’aperçois sa mine contrite, enfin aussi contrite que peut l’être l’expression d’un cactus, implorant une petite gorgée d’eau. Je m’empresse de lui donner à boire en me jurant d’y penser plus tôt la prochaine fois. Le pauvre repart alors pour quelques mois d’agonie avant mon prochain sursaut de conscience. Oui, à ce tarif ce n’est plus du jardinage, mais de l’acharnement thérapeutique.
Et puis hier, en contemplant mon cactus