Le musée, entre tendresse et dédain
Marie hayoz
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Le mot de la fin
Quoi de mieux qu’un été misérable pour aller faire un tour au musée? Entre les muséums d’histoire naturelle avec leurs bidules dans du formol, les centres d’art plus ou moins contemporain et les mémoriaux des erreurs qu’on espère passées, il y en a pour tous les goûts.
Il y a ceux qui réussissent à rendre le fait d’aller au musée hyperhype, et puis il y a les autres. Les petits, les nuls, les sans-budget. Ceux qui ont des dépliants imprimés sur la photocopieuse de la réception dans une typo qui fait souffrir, qui font une visite toutes les demi-heures mais qui n’ont qu’un demi-client par heure.
Ceux donc qui ont cette odeur inqualifiable de vieux mannequin en plastique qu’on n’a pas déplacé depuis trente ans, idéalement placé derrière une vitrine dont le Plexiglas est devenu opaque dans les coins. Le point zéro de la scénographie, des sons et lumières avec trois LEDs et un CD rayé.
J’entretiens avec ceux-là une relation contradictoire, sorte de ten