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Le Soviétique qui sauva le monde

En octobre 1962, le sous-marinier Vassili Arkhipov s’était rangé du côté de la vie. © DR
En octobre 1962, le sous-marinier Vassili Arkhipov s’était rangé du côté de la vie. © DR

Pascal Bertschy

Publié le 03.10.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Octobre 1962, crise des missiles de Cuba. Et quinze jours où le monde s’est trouvé au bord de l’apocalypse nucléaire, où son existence a tenu à un fil.

Les personnes nées avant 1962 peuvent remercier Vassili Arkhipov (1926-1998). Celles nées après 1962 aussi: sans cet officier soviétique, le destin de l’humanité se serait probablement brisé il y a soixante ans.

Aujourd’hui, pas de quoi irradier de confiance en l’avenir, la menace atomique plane de nouveau au-dessus de nos têtes. A l’automne 1962, elle écrasait les membres des quatre sous-marins soviétiques autorisés à utiliser leurs ogives nucléaires en cas d’attaque ennemie.

En ces jours d’incertitude, discrétion oblige, les communications sont coupées avec Moscou. Le 27 octobre, le submersible B-59 est repéré. Se croyant visé par des charges de profondeur, pressentant que la guerre a éclaté, le capitaine décide d’ouvrir le feu. Mais Vassili Arkhipov, commandant en second, interrompt la procédure.

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