Le velléitaire se semi-confine
Jean Ammann
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Le mot de la fin » Il ne faut jamais se rendre, sauf à l’évidence: la boîte mails est encombrée, l’Assimil allemand est empoussiéré, tout comme, juste à côté, l’Assimil anglais pour «débutants et faux débutants», la cave déborde, les photos s’entassent à côté de l’album vide de photos…
La cause est perdue: nous ne ferons jamais ce que nous nous sommes promis de faire un jour, lorsque nous aurons le temps.
Six semaines de semi-confinement et les preuves de notre indolence s’étalent dans cette maison que nous étions invités à ne pas quitter: «Restez à la maison!» tel était l’impératif désagréable de cette quarantaine (l’impératif m’insupporte). Pour quoi faire? Il a fallu travailler un peu, quand même