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Les canettes, le verre vide et la honte

La déchetterie: il faut bien s’y rendre, tôt ou tard, mais ce n’est jamais de gaieté de cœur. © Charly Rappo
La déchetterie: il faut bien s’y rendre, tôt ou tard, mais ce n’est jamais de gaieté de cœur. © Charly Rappo

Angélique Eggenschwiler

Publié le 11.12.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le mot de la fin

Pour vous aussi c’est compliqué la déchetterie? Je veux dire ce moment critique où un groupement syndical de canettes en aluminium se partage votre cave avec trois mois de mini-Boxer tombées au front de votre calendrier nutritif. Trois mois de Boxer, outre une bonne gueule de bois, ce sont des mètres cubes de relents de houblon divisés en soixante unités de vingt-cinq centilitres.

Tel un Diogène repenti dans son royaume de verre vide et de boîtes de petits pois, vous vous décidez finalement à mettre un terme à cette relation fusionnelle qui vous unissait aux vieux tubes de mayonnaise empilés dans un sac à commissions Denner. C’est douloureux.

Douloureux comme une rupture. Douloureux comme un réveil aux aurores (entre 10 et 10 h 30) un samedi matin. Douloureux parce que vous êtes accueillie par un rottweiller en habit orange

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